La semaine dernière (du 28/10 au 3/11) j’ai eu la chance de pouvoir prendre quelques jours de vacances à Nantes. Et comme j’étais dans le coin, je suis aussi passé à l’Agile Tour Nantais.
Bon, en fait le rapport de cause à effet était inversé, j’ai eu la chance de voir ma « Conférence dont le public est le héros » sélectionnée au programme de l’Agile Tour Nantais et donc, j’en ai profité pour partir toute la semaine à Nantes avec ma famille.
Après quelques péripéties pour faire le trajet depuis notre gite rural jusqu’à l’IUT de Nantes, j’ai enfin pu découvrir cet événement auquel Kervin me demandait de participer depuis quelques années.
Là bas, j’ai retrouvé quelques comparses habituels comme Hermann, Kervin (bien sur), Alain, Aurélien, Van, Damien, Yadz, Laurent … et même Gaëlle et Edith… (j’en oublie plein et je m’en excuse). J’ai aussi eu la chance de pouvoir échanger avec Laurent que je n’avais pas croisé en physique depuis quelques années.
Qu’ai-je donc appris sur cet événement? Déjà, j’ai pu comparer un peu les différences d’organisation entre Agi’Lille et Agile Tour Nantais (je connais aussi un peu Agile Grenoble à force) et je me rends compte que nous rencontrons tous plus ou moins les mêmes complexités logistiques, programmatiques… Les organisateurs de l’ATN n’ont pas eu de chance avec la tempête qui a bloqué plusieurs speakers chez eux et qui a donc nécessité la mise en place de sessions en remote.
Heureusement pour moi, mes trajets familiaux ont eu lieu avant et après la tempête! Je n’ai donc eu aucun souci pour être présent, si ce n’est des retards de transports en commun.
Le labyrinthe agile.
Ensuite, j’ai eu la chance de découvrir le Labyrinthe agile animé par Damien Roquel et sa fille Anna. Et j’avoue que j’ai vraiment découvert un super atelier, que j’apprécierai énormément ajouter à mon propre catalogue mais il me faudra sans doute quelques mois avant de valider l’achat du matériel de base. La grande force de cet atelier, réside dans le fait qu’il peut proposer un grand nombre d’apprentissages différents pour les participants, en fonction de ce qu’ils amènent dans l’atelier.
Le principe de base est pourtant simple: 2 équipes doivent découvrir un parcours sur un tapis quadrillé (chaque parcours représentant une demande client précise), mais n’ont que peu d’information sur le parcours en lui même (ils ne connaissent que leur case de départ et d’arriver). Dans leur recherche, les participants ont le droit de faire des erreurs mais pas de répéter une erreur déjà commise. Dans ce cas, ils payent une amende au client et lui donne de fait 1000 sous sur les 10000 qu’ils ont de budget au départ du projet. A tout moment, ils peuvent également décider de dépenser 1000 sous pour obtenir 1 minute de synchronisation… Ah oui, car je ne l’ai pas mentionné encore, mais tous les travaux de l’équipe se déroulent en silence et donc, s’ils brisent ce silence, ils payent également une amende.
L’activité se déroule dans un temps restreint et une fois le résultat atteint (ou pas), le débrief commence. Qu’on explore le ressenti individuel, le fonctionnement en équipe, la stratégie décidée ou non… les échanges sont forts en apprentissage.
Le séminaire des bullshiteurs.
J’ai ensuite eu la chance d’assister au séminaire des bullshiteurs organisé par Aurélien Wille. Au delà de la performance d’artiste (les amateurs de Quick Change se sont régalés), Aurélien nous livre une parodie de séminaire ainsi que son point de vue sur les bullshiteurs agiles et comment éviter d’en devenir un.
Si vous n’avez pas encore eu l’occasion d’assister à cette conférence, vous pouvez y aller les yeux fermés (mais ouvrez les une fois qu’il se lance).
Un voyage inattendu.
Direction ensuite vers la conférence de Julien Fallet (sur la recommandation d’Aurélien). Julien propose aux participants des interactions par groupe afin de créer le parcours à la mode Seigneur des Anneaux, de la communauté de l’agile pour identifier les différentes expériences des participants dans leur découvert de la démarche agile.
La conférence souffre sans doute un peu de sa jeunesse, mais j’ai trouvé le concept interessant. Julien est tombé à court de temps et s’est fait rappeler à l’ordre par les orgas… mais je pense que l’essentiel de son contenu a été compris par les participants.
Le métier de coach Agile.
Florent Lothon nous proposait d’explorer le métier de Coach agile dans sa conférence (co-écrite avec Jérôme Carfantan) intitulée « Apportons de la clarté au métier passionnant de coach agile ».
Florent dépeint le métier de coach et propose plusieurs outils, trucs et astuces pour que les coachs débutants tentent d’éviter certains pièges de ce métier passion. J’en retire principalement une confirmation de mes observations personnelles ainsi que l’utilisation de la matrice de Lyssa Adkins.
Mission antisabotage.
Une autre découverte de mon événement, l’atelier co-créé par Alain Delachaux inspiré de la conférence d’Emilie Esposito autour du manuel du petit saboteur agile.
Sous ses apparences de milles bornes, cet atelier permet aux participants de discuter des situations de sabotage qu’ils rencontrent dans leurs pratiques et d’imaginer des anti-sabotages adéquat. J’ai hâte qu’il soit disponible en téléchargement ou en édition officielle 😉
Conclusion.
Tous les évènements agiles ne se ressemblent pas. Les thèmes, les conférences, les ateliers peuvent parfois se rapprocher mais les organisateurs, les lieux, les orientations de programme donnent à chaque événement sa propre couleur, sa signature.
Je suis content d’avoir pu assister à cet événement Nantais, cela faisait quelques années que je remettais ma participation à l’année d’après… Maintenant je sais ce qu’il s’y passe, et j’ai eu la chance de pouvoir faire découvrir la ville de Nantes à ma petite famille, ce qui est un bonus.
Si vous n’avez pas encore eu la chance de vous rendre à cet événement et que vous êtes dans la région l’année prochaine, il représente un bon environnement pour explorer la démarche agile d’aujourd’hui 😉
Merci beaucoup Nico pour ces retours et cette diffusion 😉
Amicalement,
Florent Lothon