Les 23, 24 et 25 Novembre 2022 avait lieu Agile Greenoble 2022 (ce n’est pas une faute de frappe).

Cet événement agile, teinté cette année sur l’éco-responsabilité, fait partie de mes incontournables chaque année.

Je vous propose d’explorer avec moi plusieurs aspects autour de cet événement :

• La démarche personnelle autour d’une participation à Agile Grenoble
• Les choses que j’en ramène dans ma valise
• Les apports d’un tel événement sur la vie d’un coach

La démarche personnelle autour d’une participation à Agile Grenoble.

Lorsqu’on est, comme moi, créateur de contenu (ateliers, jeux sérieux, réflexions…) on a souvent envie de confronter ses créations au regard de nos pairs. L’appartenance à des cercles locaux (communauté de pratique au sein de l’entreprise, GAG – dans mon cas -, communauté agile locale –Nord Agile-) permet de tester ces projets auprès d’un public restreint et souvent connu… cependant, on a aussi parfois envie de savoir ce qu’en pense un public plus éloigné.

De plus, comme souvent un créateur est fier de sa création, l’envie de la montrer sur la place publique et, dans le cadre d’un atelier ou serious game, de faire en sorte qu’un maximum de personnes y ait accès se font rapidement ressentir.

Voici parmi les meilleures raisons pour proposer un sujet sur un événement agile. Cependant, nul n’est obligé de proposer un sujet, et encore moins d’être sélectionné comme speaker, pour participer à un événement agile.

Le monde agile français est à la fois immense et tout petit. Aller sur un événement agile permet de rentrer en relation avec des personnes qui baignent dans notre domaine d’expertise tout en étant des personnes éloignées (géographiquement ou dans la mise en application). Les rencontres au sein d’un événement agile sont intéressantes, enrichissantes et, pour ma part, découlent souvent sur des relations à long terme.

En plus de participer à des conférences et ateliers permettant d’ouvrir un peu plus le champ de nos possibilités, un participant à ce genre d’événement a l’opportunité de faire grandir son réseau. Et dans notre petit grand monde que représente l’accompagnement agile, le réseau fait beaucoup.

J’avoue que de mon côté, toutes ses raisons entrent dans la balance quant il s’agit de me rendre à un événement agile. J’ai la chance qu’en plus ca fasse partie intégrante de ma mission au sein de Nextoo, ce qui est facilitant dans le cadre du déplacement, pose de jours… J’ai cependant des motivations complémentaires… Entant que membre de Nord Agile et organisateur de l’Agi’Lille, participer à d’autres événements me permet de rencontrer d’autres organisateurs, d’échanger sur leurs problématiques et les solutions qu’ils ont mis en place, de voir des conférences et des orateurs afin de pouvoir participer à la création du programme de notre événement local… Entant que membre actif et bientôt historique (non, pas encore ancien) d’un réseau d’agilistes francais, j’ai aussi la motivation de retrouver les personnes que je ne rencontre malheureusement que trop peu souvent.

Quelques soient les raisons, j’ai l’habitude, lorsque je travaille avec un agiliste, de lui demander s’il a déjà participer à un événement agile. Au sein du GAG, nous avons également l’ambition d’accompagner nos membres dans la création de conférences et/ou ateliers qui pourraient être proposés à la programmation sur ces événements… et si c’est un élément que je regarde entant que praticien de la démarche, j’imagine facilement que nos clients / organisations y fassent attention aussi.

Mon Agile Greenoble 2022 – ce que je ramène dans ma valise.

Comme souvent, j’ai profité des Keynotes, souvent hétéroclites au programme de Grenoble, pour m’ouvrir sur des sujets nouveaux, augmenter mon envie d’en approfondir d’autres ou simplement revue mes basics.

Merci donc à Céline Ferre, Franck Rageade, Fanny Klauk, Thomas Breuzard et Sétaré Cousin pour ces moments inspirants. Le sujet de la permaentreprise m’interesse tout particulièrement et dans cette période de renouvellement au sein de Nextoo, je suis sûr que cette piste sera explorée.

J’ai aussi pu assister à la présentation de la démarche FAST Agile par Alexandre Boutin. J’ai hâte de tester certains des principes avec le GAG 😉

Sylvia Cohen et Gregory Alexandre m’ont également ouvert les portes des questions CON avec une conférence haute en couleur. Il me faut garder ce principe de questions Courtes, Ouvertes et Neutres, même au-delà des tests utilisateurs.

Jusqu’à maintenant je suis resté dans le programme, au sein duquel j’ai eu la chance d’apparaitre à la fois officiellement et officieusement. J’ai pu présenter mon atelier « Hackons des jeux de sociétés » et les retours m’amènent à penser que nous pourrons animer ce dernier quelques temps encore. L’animation de GPS en binôme avec Camille Marquette fut un vrai plaisir également, la version mise à jour de l’outil est dores et déjà disponible ici. Sur l’événement j’ai également pu laisser mon alter égo, un des nuls de l’agilité, s’exprimer via un petit energizer format « SAV du programme ». Et il s’est plutôt bien amusé 😉

Comme toujours, le vendredi j’ai pu participer au forum ouvert et notamment animer Stressss!!! V2.0, les discussions en dehors des ateliers m’ont encore une fois alimenté pour plusieurs mois. Entre les idées de nouvelles conférences, les mises à jour d’atelier, les explorations à mener (en terme de veille) et j’en passe d’autres idées plus ou moins farfelues sur l’engagement de membre au sein de Nord Agile… mes valises étaient pleines… un peu plus au retour qu’à l’aller, même si emmener plus de 30 jeux de sociétés pour un événement à Grenoble (depuis Lille), en train était un challenge à part entière.

Je rentre avec plein d’idée et je continue à considérer, qu’avec Agile Game France, Grenoble est pour moi une bulle de respiration indispensable chaque année.

Les apports d’un tel événement sur la vie d’un coach.

Être coach en transformation demande de l’énergie, de l’engagement, du temps… Lorsqu’on est la plupart de son temps en mission, on arrive souvent, notamment sur la fin d’année, à des moments de perte d’énergie, de focus ou tout simplement de prise de recul.

Comme je l’indiquais précédemment, je considère l’Agile Grenoble comme une bulle de respiration indispensable à mon année. M’extraire de mon environnement quotidien, me retrouver au sein de personnes qui ne connaissent pas (ou peu) ma vie de tous les jours… m’aident à reprendre de l’allant ainsi que de la hauteur sur mes sujets. Certes, régulièrement j’ai la chance de pouvoir réunir le GAG ou de rencontrer la communauté agile Lilloise, mais nous restons sur des personnes que je croise relativement souvent et avec lesquelles je partage un objectif (de création, de discussion, de prise de décision…). Sur un événement agile, la seule ambition, en dehors des conférences, c’est de partager avec d’autres agilistes.

Chaque année également, je découvre de nouvelles personnes et mon réseau s’enrichie. Du contact, qui est simplement intéressé par certaines de mes créations, à la personne qui sera, dans le futur, indispensable à cette bulle de respiration, les nouveaux arrivant dans mon cercle (LinkedIn mais pas que) sont toujours les bienvenus.

Je ne m’étalerais pas plus sur les sujets développés lors des conférences, si ce n’est pour insister sur le fait que la veille, dans mon métier, reste essentielle. Elle me permet de me renouveler, de trouver de nouveaux outils (dont certains deviendrons vites des classiques) et de suivre l’évolution des pratiques liées à mon domaine d’expertise.

Je conclurais cet article par les remerciements d’usage, et des excuses par avance car je sais que je vais oublier du monde. Merci donc à Julie Demanze pour la compagnie lors du trajet. Merci également à Camille Marquette pour cette même compagnie en plus des co-animations. Merci à toute l’équipe d’Agile Grenoble et du CARA et notamment : Myriam El Helou, Antoine Bertin, Alison Jorre, Charline Rageade, Franck Rageade, Laurence Hanot, Elise Vanholsbeek, Nathalie Jeauffroy (j’en oublie c’est sur). Et les copains, Jean Francois Marronnier, Kervin, Kueny, Johnny Blondel, Alexandre Boutin, Pierre Carvalho, Benjamin Cabanne, Romain Couturier, Van Tang, Maxime Bonnet, Simon Jaillais et tout ceux que j’ai oublié…