Comment et pourquoi j’ai produit des articles avec l’aide de ChatGPT (et autres IA génératives).

Photo de Brett Jordan sur Unsplash

Oui, c’est la mode, non, je ne suis pas forcément pro ou anti IA… mais je n’avais pas encore franchi le pas pour la création de contenu “publié” avec une IA générative…

Sauf que, depuis quelques mois maintenant, je me suis rendu compte que j’ai du mal à créer tout seul… surtout quand il s’agit d’écrire des articles…

Ce n’est pas que je manque d’idée ou d’inspiration, non, c’est juste que j’ai toujours de bonnes raisons de ne pas mener au bout mes travaux… bon, OK, pas toujours des bonnes raisons mais surtout la concentration qui me manque.

Avant COVID, j’arrivais à produire des articles sur une après midi complète… je me mettais dans ma bulle créatrice et je me lançais… il m’est même arrivé d’écrire des articles dans le train…

Mais depuis quelques années, et je m’en rends réellement compte seulement depuis quelques mois, j’avais de plus en plus de mal à rentrer dans cette bulle.

Oui, j’ai cherché quoi faire… j’ai cherché la ou les root causes… mais non je ne me suis pas fait accompagner… même si j’ai pris toutes les suggestions des copains quand ils en avaient (merci @Romain Couturier pour l’idée des tableaux de pattern scribbing)… mais rien n’y fait… ou rien n’y a fait.

Et puis, cette idée d’articles qui me trottait dans la tête a commencé à vraiment me gratter… mais je ne trouvais pas l’énergie pour avancer… enfin pas rapidement et aussi efficacement qu’avant COVID… (je dis avant COVID mais je n’ai pas encore trouvé de rapport de cause à effet, c’est pour moi plus un point sur la timeline).

Et un jour, j’ai commencé un dialogue avec ChatGPT… et comme j’avais déjà analysé que ce qui me manquait le plus c’était en fait un “sparing partner”, quelqu’un avec qui échanger sur mes idées, j’ai pris cet outil comme tel.

Je lui ai demandé, dès le début, de se considérer comme tel, un peu comme un journaliste qui m’interrogeait sur un sujet précis pour écrire un article… et c’est comme ça que nous avons fonctionné.

Moi, lui donnant tout ce que j’avais écrit jusque là tout en lui indiquant ce que je voulais faire avec lui.

Lui, me posant des questions et me proposant de rédiger, dans mon style, les chapitres les uns après les autres… un peu comme un ghost writer (oui, je n’utiliserais pas le terme français…).

Nous avons donc produit des articles, 7 à aujourd’hui, sur un sujet qui me tenait à coeur. Mes idées alimentant sa prose, mon style plagié par une IA….

Et je ne sais pas pour vous, mais ça semble avoir fonctionné.

Jusque là, j’utilisais surtout l’IA générative pour me fournir des résumés sur des sujets que je maitrisais peu, histoire d’avoir une première lecture du sujet avant de décider si je devais m’y plonger seul, creuser…

Mais maintenant, je la vois comme autre chose… comme une assistance à la création de contenu inédit… mais pas comme créateur de contenu, vraiment comme cette petite bête qui vient creuser les sujets qui méritent que je m’y attarde ou qui me trottent dans la tête et sur lesquels j’ai déjà posé un avis, une analyse… l’avantage, c’est que l’IA est plus rapide que moi pour taper du texte… de là à dire qu’elle est neutre dans son analyse, je ne rentrerais pas non plus dans ce débat.

Mais le résultat est là : le contenu qu’il m’a aidé à générer jusqu’à maintenant correspond à ma pensée, me ressemble dans le style d’écriture et m’a pris moins d’effort à coucher sur écran.

Est-ce que je vais continuer à utiliser les IA génératives pour créer du contenu? Oui, sans doute. Est-ce que les IA vont prendre la place de mes interactions humaines? Non, absolument pas.

L’avantage malgrés c’est qu’elles sont disponibles à tout moment et ne me demandent pas d’attendre qu’un rendez-vous se libère dans l’agenda pour pouvoir échanger sur ce sujet qui me gratte là, maintenant…

Photo de Tonik sur Unsplash

Mais à choisir entre un humain et une IA, je choisirais à 100% l’humain, et c’est pour cela que je continue à avoir besoin du GAG et de toutes les communautés auxquelles j’ai le plaisir d’appartenir (et contribuer).

Si je peux accélérer mes productions, pour couvrir plus de sujets, plus rapidement, je ne m’en priverai pas (tout en essayant de faire attention à l’aspect impact écologique, mais actuellement c’est compliqué).

Pas un réquisitoire, pas un plaidoyer, juste une petite réflexion en instantané, d’aujourd’hui, de moi, tout seul… mais qui n’aurait pas vu le jour si je n’avais pas réussi à produire avec IA les articles précédents…

Article écrit tout seul, sans assistance IA…

Tous les articles de la série :

Une équipe, un produit

Les feature teams

Une équipe, plusieurs produits

Run et build en alternance

Explorons un peu le modèle Spotify

Des features team temporaires

Conclusion : et si la stabilité n’était pas l’objectif?

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